l’Anjou, au domaine du Clau de Nell

Les voyages express de « Clément Sélection » (où l’on vous emmène visiter un petit coin de vignoble en moins de 5min). 

Aujourd’hui : l’Anjou, au domaine du Clau de Nell. 

Situé entre Saumur et Angers, au sud de la Loire, sur la commune de Tuffalun, le Clau  de Nell est un merveilleux syncrétisme entre la Bourgogne et l’Anjou. 

Syncrétisme signifie : mélange, fusion d’éléments ou de plusieurs cultures ou de  différents systèmes sociaux. L’Anjou et la Bourgogne sont deux systèmes culturels et  sociaux différents, je ne m’étendrais pas là-dessus, passez nous voir en boutique si  vous souhaitez en débattre.  

Fondé par Claude et Nelly Pichard, qui ont créé le nom du domaine à partir de leurs  prénoms (pardon de doucher vos ardeurs étymologiques), le Clau de Nell a été  racheté en 2008 par une star de Puligny-Montrachet : Anne-Claude Leflaive. Avec son  mari Christian Jacques, (pas l’égyptologue, l’autre) cette pionnière de la biodynamie  bourguignonne y a monté une solide équipe dont le dénominateur commun est  l’amour de la vigne et du vin. 

Le domaine est travaillé en biodynamie, selon un rythme qui respecte la nature. Car il  en va des vignes comme des enfants : une éducation bienveillante, si elle demande  plus de travail et de patience pour les parents et leur entourage, produit des êtres  singuliers et authentiques, avec une personnalité forte, surtout quand on les élève sur  lies fines comme c’est le cas ici. 

Au Clau de Nell, le Chenin Blanc est remarquable par son opulence toute  pulignienne (ça veut dire "qui se rapporte à Puligny-Montrachet" parce que voyez vous ce vin, comme son cousin bourguignon, n’a pas de verdeur, seulement de belles  notes de crumble et de fleur blanche).  

Le Cabernet Franc lui, est tout en élégance délicatement poivrée.

La cuvée « Violette » (assemblage de Cabernet Franc et Cabernet Sauvignon) est plus  structurée, prend des accents de résines et de cassis rappelant, avec plus de fraîcheur,  les vins du bordelais. 

Enfin le Grolleau, (pas celui qu’on tire, mais celui qu’on boit, puisque c’est un cépage  – même si techniquement, comme tout vin, il faut aussi le tirer avant de le boire) le  Grolleau donc, étonne par son originalité : une texture soyeuse, des notes de fruits et  de poivre frais. 

Je vous laisse, sans aucun doute, rêveurs, et vous dis à bientôt pour un nouveau voyage express !